L’Inter-LGBT, qui organise tous les ans l’événement, a donné en exclusivité au journal L’Humanité quelques éléments sur l’édition 2025 de la Marche des Fiertés qui sera organisée le samedi 28 juin prochain à Paris, à travers une tribune libre.

Au rang des certitudes, on apprend  ainsi que le départ de la manifestation se fera de la place du Palais Royal, devant le musée du Louvre à 13h30. Les marcheurs partiront en direction de la place de la Nation en empruntant un itinéraire qui n’est pas précisé, mais qui devrait selon toute logique, suivre la rue de Rivoli.

Au rang des conjectures, si l’on en croit l’illustration figurant à la une de l’édition papier du 3 juin, qui ressemble à une préfiguration de ce qui pourrait être l’affiche de l’année, on apprend en premier lieu le mot d’ordre choisi pour 2025 pourrait être :

Contre l’internationale réactionnaire
Queers de tous les pays unissons-nous

Il fait clairement référence à la situation des personnes LGBT+ qui s’est nettement dégradée dans de nombreux pays du globe. Dans sa tribune, l’Inter-LGBT évoque d’abord les violentes attaques menées par le président américain Donald Trump contre les personnes transgenre depuis le début de son nouveau mandat, et la situation des trans britanniques.

Ce qui pourrait être le mot d’ordre évoque également la politique anti-LGBT menée depuis de nombreuses années en Hongrie par le président Orban. L’une des dernières mesures a été l’adoption en mars dernier d’une loi interdisant la tenue d’une Pride à Budapest « au nom de la protection de l’enfance ». Et c’est aussi en ce même nom de la protection de la jeunesse que la Russie de Vladimir Poutine réprime depuis de nombreuses années maintenant toute évocation de questions LGBT+, allant jusqu’à placer le « mouvement international LGBT » sur sa liste des personnes déclarées « terroristes et extrémistes ».

L’Inter-LGBT dénonce la progression d’un « mouvement idéologique réactionnaire désignant les personnes LGBTQIA+ comme des boucs émissaires », et annonce que l’heure de la contre-offensive a sonné. Les militants invitent à la résistance « avec toutes les forces qui ont permis les révoltes de Compton puis de Stonewall… pour (re)conquérier des droits ».

 

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